Sous la pluie
Vilain Pingouin au Vieux Port de Chicoutimi
Par Rocky Boy

NDLR : Rocky Boy est membre de la formation power metal fictive "Vision Elfique"


À chaque année, à la St-Jean Baptiste, c'est le devoir du bon petit citoyen du Saguenay qui à bûché fort toute l'année de se détruire à l'alcool pour au moins une fois. Le 23 juin au soir, tout le monde fête à part les quelques anglais de la région. Plusieurs alternatives se présentent à nous en ce soir de fête. Vous pouvez aller prendre une bière avec vos chums devant un feu starté à l'huile à moteur de cinquante pieds de haut. Dans chaque recoin de forêt, vous pouvez trouver un gars avec une guitare sèche qui joue du Piché et finalement, comme c'est la St-Jean, Jean Tremblay se sent généreux puis nous paye un beau show gratuit ! Je ne peut vous dire combien j'étais désillusionné quand ont m'a appris que l'on avait décider de sortir Michel Pagliaro de la boule à mites pour l'occasion. Il n'est pas nécessaire de vous dire que je rageais en pensant que les gens de Hull avait Plume Latraverse alors que nous, habitants de la capital de la brosse, nous nous contentions des miettes. Heureusement, on me ramena à l'ordre et me disant que le 24 au soir, ont avait droit à Vilain Pingouin. Je fus aussi surpris que vous en entendant ce nom qui réveillait les échos de mon passé. Était-il possible que le band exista toujours ?

Après m'être réveillé tard dans la journée du 24 avec une gueule de bois considérable, je fîs la tournée des vieux chums et répandit la nouvelle. Ce soir c'est les pingouins.

En arrivant sur le site du vieux port, on y sentait déjà une ambiance de fête malgré les nuages noirs qui s'amoncelaient. Pour les habitués de la place, je vous confirme la présence du vieil homme qui fait le tour de la foule en dansant toute la soirée essayant sans doute d'étancher sa soif insatiable de folklore. On commence la soirée avec le Dean's rock band qui malheureusement commence le show en essayant de nous en passer une petite vite et aligne trois, je dis bien trois tounes de Pagliaro. On endure ce groupe qui joue du rock commercial avec une sonorité assez 80 et qui de temps en temps nous plug un peu de Éric Lapointe et petit à petit, le temps passe. Le groupe finit la soirée avec ce qui semble être leur plus grand succès, Tu m'aimes-tu? La pluie se met finalement à tomber et ceux qui était visiblement affaiblie par le Dean's rock band décidèrent de partir. Seul une centaine d'irréductibles restaient plantés devant le stage en scandant le nom du groupe tant attendu. Comme si ce n'était pas assez, un pauvre type monte sur la scène et nous annonce que le show pourrait être annulé du à la pluie. Étant déjà trempé jusqu'à l'os, nous n'avions plus rien à perdre.

Les Pingouins montèrent finalement sur scène et nous expliquant que jamais il ne se serait sauvé sans jouer. À ma grande surprise, les membres du groupe avaient plutôt changé. À la guitare sèche, un père d'au moins 45 ans, à la batterie c'est la même chose, le sympathique Riot comme lead guitare qui nous fût introduit comme nouveau guitariste des Pingouins, un bassiste qui ressemblait à Éric Gagné des Dodgers et finalement, le tant attendu Rudy Caya. Le show commença aussitôt avec la pièce Déliquance. Autre surprise, le groupe semblait avoir pris des allures assez métal et à chaque toune, Riot nous poussait une solo que l'on aurait jamais cru entendre venant des Vilains Pingouins mais pardonnez moi l'expression, ça y allait en criss.

C'est au grand plaisir de la foule que Rudy se déchaîna en chantant tous les vieux classiques qui avaient rendu les Pingouins célèbres tout en frappant sur le stage avec sa pôle de micro. Parmis ces vieux classiques, on y retrouva Ptite vie Ptite misère dans laquelle Rudy se trompa dans ses paroles, La mort, Ne te retourne pas, Les belles années, Je marche le seul et j'en passe. Je fus surpris de trouver à côté de moi un type avec les cheveux qui connaissait toutes les tounes du show du début à la fin.

Vers le milieu de ce spectacle haut en couleur, la formation décida d'entreprendre le classique sous la pluie. C'en fût trop pour les Punks de rivière du moulin. Ils commencèrent à slammer en guise d'appréciation. Malheureusement, ils bousculèrent quelques spectateurs dans la quarantaine qui étaient venus se rappeler de bons souvenirs et se firent expulser par les gardes de sécurité. Je vis même l'un d'eux se faire traîner par les cheveux! Le temps passait et la plupart des gens encore présent se posaient tous la même question, Quand est-ce qu'y vont jouer le train? Après presque deux heures de bon travail, le groupe nous remercia de notre présence et évacua la scène. Un vent de panique souffla sur la foule, ils n'ont pas joué le train!

Sous les cris assourdissants des fanatiques encore présents, les Pingouins réapparurent sur scène et chaque personne compris qu'ils avaient garder le meilleur pour la fin. On entendit le signal annonçant l'approche d'un train et le groupe se déchaîna dans cette version de ladite chanson assez métal merci. Riot nous poussa un solo à tomber sur le cul pour finir ce show merveilleux et Rudy nous annonça que le groupe faisait ensuite la tournée des bars. Je n'ai pas eu la chance de rencontrer les Pingouins par la suite mais je lève tout de même mon verre à ce groupe que l'on croyait tous mort et enterré et qui nous a prouvé le contraire. Comme le criait si bien Gerry Boulet : Toujours Vivant!


Le Hallucino Genetics Summer Tour
Primus 20/06/04
Par Pascal Wa

NDLR : Bien que nous n'avons pas l'habitude de présenter des critiques de shows hors Sag-Lac, nous faisons ici un spécial pour la contribution de Pascal Wa, un expatrié du Saguenay.

Quelle culmination pour un bassiste que celle de voir enfin Colonel Claypool… Nous étions si impatients d'arriver au spectacle que nous avons mangé les pires ailes de poulet blanches à 9 cents chaque moi, Capitaine Math, PG l'homme auto proclamé des 3 derniers années et JSG au féminin (mieux connu sous le nom de Tamiko). À notre arrivé au CEPSUM nous nous dirigeâmes immédiatement vers la scène arrière pour regarder le kit à Les. Le show a débuté par une musique de fond psychédélique pour mettre dans l'ambiance (malheureusement de faux fans de PRIMUS n'ont pas compris). Ensuite on voit arriver Les en costard bleu '70 avec des froufrous et un chapeau melon.

Le premier set était des tounes au hasard dont 2 du nouvel album "Animals should not try to act like people". Tout cela en ayant des projections sur 3 gros ballons au dessus de la scène avec des éclairages éclectiques. L'entracte ne fut pas compris par les "mangeux de marde suants" de l'assistance. Il s'agissait d'un vidéo des années '70 qui racontait les méfaits de la drogue et qui d'après moi a été dessiné par Hanna-Barbera et que le deuxième vidéo était un père qui montrait a son fils, malgré les objections de sa mère, que lui aussi avait déjà été IN en prenant de la drogue (le fils avait l'air vieux).

Après l'entracte, le 2ieme set qui mettait en vedette l'album "Frizzle fry" (qui d'après moi est le plus rock avec "Sailing the Seas of Cheese" que Primus a concocté) débuta avec "To defy the law of tradition". Je dirais BIS . L'album défilait quand même normalement jusqu'à "Spaghetti western" qui dura plus de 30 minutes ouis il y eu un solo de drum incroyable de Tim Alexander (qui apporte une dynamique différentes de Brian Brain) ainsi que l'arrivé d'un cochon (semblable à Mr krinkle) qui jouait d'un instrument peu orthodoxe (un bâton avec une corde qui pouvait se bender et une baguette de drum qui faisait office de marteau sur la corde) provoquant une ambiance poussée aux limites d'un décrochage psychologiques. Le rappel du show, quoi de mieux que Southbound pachyderm (sur "Tales from the Punchbowl") suivi de "La Villa Strangiato" de nul autre que Rush, avec la même présence à la basse que Geddy Lee ainsi que le solo identique. J'avais les jambes molles à la fin du show.

Points forts :
- Les Claypool
- Son du guitariste et du drummer
- Effets spéciaux
- Ambiance que Les a voulu créer
- Intermision
- Play list

Points faible :
- Son du vocal n'était pas assez fort
- Le son de la basse n'était pas assez défini (il joue sur du ampeg c'est normal)
- Les crisses d'anglais suintant qui sont venu juste pour dire qu'ils ont vu Primus
- Ils n'ont pas joué certains succès : Tommy the cat, My name is Mud, Jerry was a race car driver, etc

C'était extraordinaire comme show, je le conseil à tous les VRAI fans!


Pendant ce temps, quelque part, des new-metalleux accordés en Do pleuraient dans le noir...
Le Wake-Up Jazz Band
Par PG

Il y a quelques temps, je feelais pour entendre de la musique pesante, mais sans distortion. Je me suis donc dirigé chez Archambault afin d'expliquer au commis ce que je recherchais. Il semble que celui-ci ait automatiquement associé "pesanteur" et distortion, puisqu'après avoir refusé le CD de Godsmack, je suis reparti avec l'album (tout de même excellent) de "The End", un groupe de grindcore comparé auquel Meshuggah sonne comme du Bon Jovi.

Hé bien je vous le dit, ce jeune commis aurait compris ce que je voulais dire s'il était allé voir le show du Wake-Up Jazz Band à la Voie Maltée samedi passé. Le trio se donnait avec plus d'énergie que le plus sale des groupes de rock, était plus "douette" que Dream Theater, plus anarchique que GG Allin et moins prétentieux que le plus poteux des groupes de hippies (à part lors du deuxième rappel, où "Capitaine Math" un tombeur hip-hop prétentieux est émergé de sa tanière).

Je ne vous les présenterai pas une fois de plus (puisque nous avons déjà fait beaucoup d'articles à leur sujet), mais je crois que nous n'en parlons tout de même pas trop, puisqu'on voit d'ores et déjà qu'ils iront très loin. Le nouveau batteur est venu finalement compléter la formation, qui est désormais, selon moi, la meilleure jusqu'à ce jour. La dynamique est maintenant au rendez-vous et l'improvisation poussée à l'extrème. Je vous le dit, ça blow plus que les danseuses du JR lorsqu'un anonyme qui se reconnaît y est présent.

Le groupe parcoure un très vaste répertoire, allant de Herbie Hancock et le gars qui a écrit "Cantaloop" (j'ignore qui c'est, désolé!) jusqu'à des groupes plus actuels comme Medeski, Martin and Wood, E.S.T. et The Bad Plus. La version de "Iron Man" de ces derniers était d'ailleurs un des points forts de la soirée, avec Mathieu Boily-Tremblay qui jouait de sa contrebasse de 7000$ comme Tim Armstrong jouerait d'une guit de pawn shop, le batteur Dominic Roy qui utilisait les lattes des stores et les fesses de son contrebassiste comme percussions, et Will Croft qui y allait de ses deux mains virtuoses sur son piano comme un épileptique sur le corps de sa jeune amante épanouie. J'ai particulièrement apprécié les bouts où "la toune avait de la misère à débouler" (allez les voir, vous comprendrez), et j'ai rarement tapé si fort du pied.

Bref, si vous êtes un amateur de musique de quelque style que ce soit, et que vous avez envie de voir un groupe qui s'éclate, est talentueux, et surtout est plus heavy que bien des bands de metal que j'ai vus, courez au show du Wake-Up le plus proche!

 

Tryo
Par JSG

Wow, ça c'est un show! Bon j'arrive de voire Tryo est je suis encore toute énervé.

Quand j'ai acheté mon premier (et mon seul jusqu'à maintenant) CD de Tryo, "Faut qu'ils s'activent", je me suis toute de suite dit "c'est des rois parmi les hommes" car leurs paroles d'un ton politique est d'une grande intelligence et le mélange de jazz et reggae m'a tout de suite plu. Cependant après plusieurs écoutes je me suis vite lâssé car ça ne rock pas assez pour moi. J'avoue que je n'étais pas extrêmement emballé a l'idée d'aller voir Tryo en show, j'aurais ben mieux aimé aller voir George Thorogood ou quelque chose qui rock. Mais bon, j'avais déjà mon billet pis y'avais rien de mieux a faire.

Mais à ma grande surprise il y avait énormément d'énergie. J'y ai vécu une expérience extraordinaire, par moment j'avais l'impression d'être en été et d'autre moment je me sentais me rapprocher de mon instinct animal, enragé que l'on sabote la nature. Bien su,r comme à leur habitude, les gars de géologie en ont profité pour trasher tout le long du concert. La foule étais complètement démente, Tryo ont du faire deux rappels et la foule avait de l'énergie pour dix autres, mais bo,n fallait que ça finisse un jour. Le dernier rappel consistais en une chorale (le public) et Tryo acoustique (même pas mikés). La foule connaissait très bien les parole, ce qui ma rendu fier d'eux car je ne les connaissais pas.

J'ai bien l'impression que ce groupe de France a bien apprécié l'accueil du Saguenay. Le fait de les avoir vus en show avec une telle énergie et facilité pour l'improvisation m'a redonné le goût d'écoute mon cd de Tryo et je vous conseille fortement d'y jeter un coup d'oreille.


Cégep en spectacles
A se chier dessus

Par BIG_JLG

Voilà comment était la performance du Wake-Up Jazz Band hier, le 18 février, à l'auditorium Dufour.

Hé oui, je me suis décidé à sortir de ma taverne préférée, le 1050 Bar, pour aller à Cégep en spectacles hier. L'expérience fut à la fois gratifiante et assourdissante mais la raison qui me poussait vers cette exhibition en valait la peine.
Je fus enchanté par certains numéros qui m'ont laissé ébloui de génie et de talent. Je pense ici a un trio de jeune musiciens qui nous entraînèrent dans une mascarade théâtrale humoristique digne des plus grandes scènes de ce monde. Ils se sont d'ailleurs mérités le premier prix pour le Cégep de Chicoutimi.
Une autre jeune femme, qui fit se dessiner une larme sur mon visage d'alcoolique endurci par la violence, fit vibrer la salle au son de sa guitare classique pour décrocher le deuxième prix du Cégep de Chicoutimi. Le premier prix de Jonquière me fit aussi sourire avec sa prestation musicale théâtrale, mais ce fut tout. N'oublions pas que Jonquière restera toujours Jonquière et que l'animosité restera toujours ancrée dans nos sentiments.
Pour ce qui est des perdants comme des gagnants, je terrai leur nom pour le respect des participants et tenant toujours compte que ces jeunes sont amateurs et ne prendraient peut-être pas la critique de façon constructive et auraient peut-être tendance à la prendre trop au sérieux. "On est pas la pour cassé des bicycle ou pour faire de la propagande."
Tout ce pour dire que les perdant méritaient de perdre parce que parmi eux se tenaient des infirmités de calibre extraordinaire. Je pense entre autre à une formation qui me paraissait extrêmement fière d'un produit qui causa chez moi la perte de tous moyens et me fit crier des insanités. " Excuse moi mon homme mais si tu sais pas jouer du drum va t'en pas dans un concours amateur en face de 300 personnes, ça fait pleurer les jeunes enfants…En espérant que tu reconnais ta place a l'amélioration, c'est bien beau être amateur mais faut pas pousser sa luck . " N'oublions pas qu'amateur ne veut pas dire débutant. Je tiens aussi à souligner et à féliciter les juges qui selon moi on fait de judicieux choix quant aux gagnants et aux perdants. La sélection dans les deux cas fut juste et légitime.

Comme je disais, la raison pour laquelle j'étais sorti de mon repaire n'était pas nécessairement pour ce concours amateur. Comme les juges avaient à délibérer dans la tâche fastidieuse qu'est la leur, il fallait une prestation hors-concours pour combler ce moment d'attente qui était le nôtre. Et quoi de mieux qu'un trio de jazz? La réponse est aisée, le Wake-Up Jazz trio! Dans un agencement extraordinaire, les membres de cette formation saguenéenne firent vibrer la salle de leur son et de leur humour hors du commun. De Jaco Pastorius à Mario Bros 2, en passant par Nirvana, Ils nous donnèrent un show à nous jeter parterre. Incroyable mais vrai, je me suis littéralement envolé dans une jouissance shamanique a l'ouïe de ce son magique tellement intense que j'en ai perdu le contrôle de mon sphincter et un accident plus ou moins désagréable s'en est découlé.
L'apport du nouveau percussionniste, aussi membre du Mean Town Blues Band, de Mathieu Boily-Tremblay à la bass et de William Croft au piano firent lever une salle plutôt endormie. Une présence sur scène incroyable, et une gamme extraordinaire leur valu d'ailleurs une ovation touchante. Félicitation aussi a la technique qui nous rendit le son et le visuel incroyable mais vrai. William Croft fit usage d'un humour d'un goût des plus raffiné entre les pièces causant la défection du système urinaire de mon collègue Pascal Wa qui m'accompagnait a ce couronnement de rois.
Il épata aussi la galerie en utilisant son nez comme doigt supplémentaire sur son clavier et nous fit découvrir de nouveaux sons en "muffant" les cordes de son piano avec une main. Incroyable! Mathieu Boily-Tremblay, lui, explosa de sonorité en prenant des solo qui aurais réveillé les mort de leur son archangélique. Un petit homme plein d'énergie qui fait ce qu'il veut de sa contrebasse et même plus. Et finalement, le drummeur qui s'est lancé dans une percussion hors du commun utilisant même les pieds d'overhead comme instrument et nous rendis un peu de Nirvana en projetant des pièces de sa batterie sur scène.

Je vous dit ne perdez plus de temps et allez tout de suite vous procurer des billets pour leur prochain concert, et pour ceux qui sont plus fortuné, payé vous-les, crisse, pour les faire jouer dans votre salon devant votre famille intriguée.
Je donne 11 pommes flottant dans un chapeau rempli de jus de banane sur 10 à leur prestation du 18 février. Merci wake up!


Le Mean Town Blues Band

Par JLG
BIG_JLG@hotmail.com

Laissez-moi vous dire que depuis que je suis revenu dans la région, je suis on ne peut plus négatif face aux gens et leurs coutumes, dans ce monde de l'éloignement fatal. Dans mon humeur négative du jeudi soir je me décidé d'aller au party de l'université de Chicoutimi avec quelques amis, histoire de briser la monotonie hebdomadaire.

Je n'étais pas tellement chaud d'aller me taper des produits Molson seulement parce que notre chère UQAC avendu son âme à une compagnie de consanguins mal propre que je m'abstiens de nommer. Donc dans une humeur massacrante, je m'assieds dans le pub au milieu d'une foule étudiante plus ou moins mal propre (une chance pour l'hygiène public que les étudiants de génie ne sortent pas).

Depuis cette soirée je suis un homme transformé. La fabuleuse intervention du Mean Town Blues Band à changé mon opinion des gens de la région. Une formation digne des pubs New-yorkais, une légende vivante que l'on peut toucher et être fier. Joel Jean nous envoûte avec son jammeux, comme PG dirait, nous donnant des frissons peu opportuns qui nous font douter de notre orientation sexuelle. Accompagné par un percussionniste qui avait bel et bien le rythme dans la peau, Martin Girard, Alias Moe, ex-membre des Raggers, nous donne une prestation vocale et musicale hors du commun. Un blues qui venait du cœur et qui a su me charmer dans mes instincts MétalRockRithymJazzyK10. Une conjugaison musicale qui a passé bien inaperçue dans cette foule peu mal appris. Mais enfin, quelques personnes furent aussi ravies que moi et me firent passer une soirée mémorable.

Je vous dit mes amis, amateurs de "MUSIQUE ", ne manquez pas le prochain concert de cette formation saguenéenne a la Voie Maltée située sur la rue st-dominique a Jonquière le 31 janvier. Ne manqué pas cette réunion houblonnée qui vous permettras d'applaudir ces génies en herbe et n'hésitez pas, advenant le cas, de payer un cover charge. Vous en aurez pour vos argents. Et mes amis, pour continuer cette lancée de SaguenayRock, nh'ésitez pas à nous faire part de vos concerts pour qu'ils puissent être affichés sur notre site et, qui sait, si vous nous invitez, peut être que vous serez le sujet de notre prochain article.

 

Par JSG
jsg_cfh@hotmail.com

Pour un amateur de blues comme moi, il n'y a rien de mieux qu'une soirée bien arrosée à regarder un excellent band jammer sur des classiques de blues. Ce jeudi dernier, j'ai eu la chance de vivre une de ces soirées au bar de l'UQAC où l'excellent groupe le Mean Town Blues Band donnait comme à chaque fois une prestation qui me fait dire "criss que c'est bon du blues!".

Le groupe qui fait surtout dans le boogie reprend des classique de blues pour les faire sonner à sa façon. Le guitariste Joel Jean est une bête, et joue avec énormément de feeling comme Hendrix, doublé de la dextérité de SRV ou Clapton. Bon, peut-être que j'exagère un peu, mais pas tant que ça... Le chanteur et bassiste, Martin Girard (Moe), garde le groove avec sa bass et son vocal est parfais pour le blues. Le drummer Dominique Roy, quant à lui, sait très bien comme faire lever une toune.

Restez au courant sur saguenayrock afin de connaître les date des prochains shows (à ne pas manquer!).

 

Falbala...à vous d'en juger
Par JLG

Plein a craquer, impossible d'avoir un siège, voilà comment était l'International café-bar le vendredi 9 janvier. Un groupe de la région récemment formé se livrait pour la première fois a une foule assoiffé de nouveauté et de fraicheur.

Ayant réservé j'étais un des chanceux a pouvoir jouir d'un siège et savourer une bonne 50 tablette. Mon attente fut vite récompensée par quelques lignes de basse qui firent taire la salle en un seul coup. Le quatuor de musiciens fit vibrer l'assistance de leur instrument et esquissèrent un large sourire sur mon visage, me remplissant de bonheur semblable a celui que me donnerais une injection intravenneuse d'héroïne.

La troupe, en fait formée de Jazzissimo que l'on peut savourer quotidiennement au restaurant La Bougresse, et d'une vocaliste qui, selon les dires, faisait partie de la troupe Ecce Mundo. Tout étais en place pour une fabuleuse soirée mais un son qui était pourtant d'une qualité exeptionelle, tenant compte de la sonorité médiocre de la salle, fut rapidement gâché par un technicien improvisé. Malgré le professionalisme des musisciens il fut ardu de savourer pleinement le reste du concert vue le son mal équilibré engendré par un mauvais jugement externe. Comment peut on couper le son d'un soliste? Sans doute que les artistes qui performaient fumaient derrière leur sourire jaune. Pour ce qui est de la voix, bien qu'amplifiée a vous donner mal au crâne, elle était bien. Chose décevante, le concert semblait centré autour de cette vocaliste, étant donné son passé régional, sur qui je me réserve étant très difficile a combler en matière de vocal féminin.

Un feu de paille qui nous laissa quelque braise pour nous réchauffer tout au long de la soirée, merci Jazzissimo. Dans un répertoire jazzypop les quatre musisciens nous firent vivre des expériences inoubliables pour souligner la performance du bassiste et du percutionniste qui nous firent une pièce entière sur le même intrument. Ce qui me semblait risqué au début se transforma en un délice d'avantgardisme, clouant le bec d'une foule épanouïe et estomaquée.

Finalement malgré quelques désagréments, le concert me fit passer une belle soirée et m'appauvrit de deux dollars bien dépensés. Je vous suggère donc de suivre de près l'évolution de ce groupe naissant dans les mois à venir et de vous aussi investir dans notre musique locale.

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